En manque de prairies vertes à Paris ?
Ouvrez-vous des praires !
Après une discussion très engagée vendredi soir chez raphaëlle et julien, on en est venu à la conclusion que je ne profitais pas assez ; c'est-à-dire que je me privais trop au niveau finance et que je devrais me faire plus de petits plaisirs. Ni une ni deux, j'ai pris leur conseil au pied de la lettre, et dès dimanche matin j'arpentais le marché en quête d'un petit bonheur à déguster...
Je suis tombée sur le poissonnier, et je me suis achetée quelque chose que je n'avais jamais mangé (et donc jamais cuisiné...) : des PRAIRES. Qu'est-ce que c'est ? demanderons les incultes (dont je faisais partie il y a quelques jours). Eh bien ce sont des coquillages, un peu comme des coques en fait, mais en plus gros. J'en ai pris pour une personne, cela m'a fait un sachet de 8, le tout pour 4,90 euros (glouppps...). Tél à maman : "au secours, comment ça se prépare, les praires ?" - même si le poissonnier m'avait déjà indiqué plusieurs façons, mais je voulais un double-check, normal, non ? - et je suis parée pour l'expérience.
Bon, à savoir : les praires s'achètent vivantes... Moi, j'ai été un tantinet surprise de voir dans mon évier les coquillages s'ouvrir, et se refermer quand j'approchais ma main. Marrant, cela dit !
Alors, la façon la plus "distinguée" de manger les praires, c'est version crue, avec un filet de citron. Sinon, il y a aussi la façon "gratinée au four avec de la sauce beurre d'escargot". Moi je ne me sentais pas de les ouvrir au couteau, alors j'ai opté pour un "ébouillantage" cruel dans quelques cm d'eau avec des morceaux d'ail. Les coques se sont ouvertes au fur et à mesure, ça aussi c'était marrant ! Je les ai même filmées !
Ensuite, j'ai ôté les praires des coquilles, et je les ai faites revenir dans une poêle avec des spaghetti, des légumes, de la sauce tomate et des herbes. C'était MMMMH ! La texture était entre des noix de St Jacques et des moules, assez original je dois dire !