Les oeufs Ralouchka
Les oeufs, chez moi c'est une institution. Et ce qui est marrant avec les oeufs, c'est que chacun a sa cuisson préférée - il n'y a pas une théorie reliant la personnalité des gens à leur type d'oeufs favoris ? Il faudrait... - et je n'échappe pas à la règle.
Même si le top 3 est très serré, je pense pouvoir dire que mes préférés sont les oeufs pochés ou cocotte (texture très proche), puis les oeufs en omelette (mais baveuse, l'omelette !), et enfin les oeufs sur le plat. Ouf ! C'était difficile, mais j'y suis arrivée. Mais ne croyez pas que je vais délaisser les autres cuissons pour autant. Non, ce n'est pas mon style. La seule que je ne fais jamais c'est la version "oeufs durs". Je trouve ça trop simple, trop pâteux ou trop sec pour le jaune, trop élastique pour le blanc, bref je n'aime pas.
Tout ça, c'est bien-sûr sans compter les OEUFS RALOUCHKA. Quoi ? Pardon ? Qu'est-ce qu'elle raconte ?
Ralouchka, c'est simple, c'est mon beau beau-frère. Et je lui dois une fière chandelle pour m'avoir montré un jour d'avril 2008 cette superbe recette que depuis je n'arrête pas de faire. Alors, c'est quoi cette fameuse méthode ?
Ca commence très simplement, comme pour des oeufs sur le plat. Il suffit donc de casser l'oeuf dans la poêle préalablement graissée et chauffée à feu moyen voire bas. Ensuite, on peut assaisonner à son bon vouloir (herbes, sauce,...), mais rapidement car il faut immédiatement couvrir la poêle, par exemple en plaçant un couvercle de casserole cachant l'oeuf entièrement. Ainsi, les oeufs cuisent façon vapeur et le blanc vient "enrober" le jaune. Là, le côté délicat de l'histoire : savoir quand stopper la cuisson. Personnellement, je n'ai pas vraiment de truc. Cela vient avec le temps, et cela dépend de beaucoup de paramètres (comme le rapport taille poêle-couvercle, la température de cuissson, la taille de l'oeuf...). De toute façon, j'ai quasiment à chaque fois un résultat différent, et excellent ! L'oeuf est très capricieux...
Comme on peut le voir sur la photo, le jaune est tellement enrobé du blanc qu'on ne le voit quasiment plus. Pourtant, en-dessous, il est encore bien orangé, et fondant à souhait. Je trouve cela tellement beau que s'en est presque cruel de planter la fourchette dedans. Mais bon, on oublie la culpabilité une fois qu'on y a goûté ! ;D